I’ve heard via Michelle Blanc that on the afternoon of Wednesday August 1st, a Montreal trans advocate (who I’ve had the pleasure of meeting) was assaulted with her partner in Paris, in view of the couple’s children. Marie-Ève is with l’association Fierté Montréal Pride and has been active within Montreal’s transgender community. Claire, who has French citizenship, is a member of the board of la chambre de commerce gai du Québec and is actively involved in LGBT activism. [Trigger warning: discussion of violence follows.]
Two people in an old model Renault Clio with a Rottweiler and a pitbull cut the family off in traffic and began shouting insults. “Marie-Ève heard the driver tell his passenger: ‘they are Canadian…. It’s two girls but this is a guy who removed his balls, and we’re going to get into it.” [i.e. the colloquial “we’re going to teach them a lesson”] Although attempting to change lanes to avoid a confrontation, a traffic jam allowed the Clio to block them, and Marie-Ève exited the vehicle.
At first, one of the attackers opened a window to encourage their two dogs to attack, but fortunately, both animals showed no sign of aggression. One then kicked Marie-Ève in the head and knocked her to the ground, stunned by the blow. She then received several more punches and kicks to the head. Claire tried to intervene but was in turn violently grabbed and received several blows to the head. At one point, an attacker tried to strangle Marie-Ève with her necklace. Their children knew well enough to stay in the car, but watched in horror as the attack took place.
Despite the mid-afternoon activity, the many passersby and the couples’ calls for help, no one intervened until an attacker began goading passersby and one responded that a call to police had been made. Finally, a rider on a scooter stopped and encouraged the assailants to leave, which they did. No one tried to assist the couple.
The family is now at home in Québec.
L’association Lesbian & Gay Pride Montpellier Languedoc-Roussillon has put out a call for any witnesses to please step forward:
“La Lesbian & Gay Pride Montpellier LR demands that perpetrators are identified, arraigned and brought to justice without delay. We ask the public prosecutor in Paris to investigate the matter as a hate crime motivated by xenophobic, transphobic and lesbophobic bias, so that the guilty are punished and the seriousness of their actions is not erased. We also demand effective identification of persons who assisted in the attack and who chose not to provide assistance to victims. We can not accept that such acts can take place with impunity, for all to see, and without a sense of duty, solidarity, citizenship and assistance.”
“… At a time when France seemed on the road to equality, it is high time that the government implement an ambitious plan to fight against all discrimination, educates law enforcement personnel and hospital treatment and support for victims, and calls on judges to exercise zero tolerance.”
“Discrimination = Crime de la différence !”
I’ve included their statement here (in the original French). It is my failing that I have not learned fluent French, and would not be able to translate it all well. I apologize for any errors in anything that I have translated or related.
Communiqué de presse – 02 août 2012
Deux québécoises sauvagement agressées en plein jour devant leurs enfants !
APPEL A TEMOIN
L’association Lesbian & Gay Pride Montpellier Languedoc-Roussillon vient d’être saisie par deux victimes d’une agression xénophobe, transphobe et lesbophobe qui s’est déroulée en plein cœur de Paris (18ème arrondissement) en plein après-midi le 1er août 2012, sur deux ressortissantes canadiennes venues faire du tourisme avec leurs enfants de 6 et 7 ans.
Les deux jeunes femmes, sont originaires du Canada, Marie-Eve est Québécoise et transgenre, sa compagne Claire d’origine française. Marie-Eve occupe des responsabilités au sein de l’association Fierté Montréal Pride, structure avec laquelle la LGP Montpellier LR a noué des liens d’amitiés au travers des mandats internationaux qu’exercent les deux associations. Quant à elle, Claire est membre du conseil d’administration de la chambre de commerce gai du Québec et est activement impliquée dans la communauté.
Cette agression odieuse, sauvage, révoltante et scandaleuse s’est déroulée sous les yeux de leurs jeunes enfants. Les auteurs de l’agression, s’en sont pris aux deux jeunes femmes au prétexte de leur origine canadienne, de l’identité de genre de Marie-Eve, et de leur orientation sexuelle.
Marie-Eve et Claire allaient faire le plein avant de rendre la voiture de location par le boulevard de Clignancourt. Une voiture de type Clio blanche (ancien model) avec une conductrice à son bord, accompagnée d’un homme et de deux chiens, un Pitbull et un Rottweiler, coupe la route aux deux jeunes femmes. Marie-Eve au volant, klaxonne la Clio et se voit insultée. Celle-ci répond en français et québécois. Les deux individus répliquent par un doigt d’honneur et le jet de cigarette sur leur voiture de location. Marie-Eve entend la conductrice indiquer à son passager : « elles sont canadiennes ». Les insultes reprennent de plus belle et se font de plus en plus violentes : « C’est deux nanas mais elle c’est un gars a qui ont a enlevé les couilles et on va vous rentrer dedans. ».
Le feux passant au vert, Marie-Eve change de file afin de mettre fin à cette situation. Pris dans les embouteillage, les agresseurs positionnent volontairement leur véhicule à hauteur des deux jeunes femmes. Marie-Eve fait constater au passager de la Clio l’imprudence de sa conductrice et se voit en réponse cracher au visage. Dans l’incompréhension face au comportement de cet homme, Marie-Eve sort de son véhicule. Aussitôt ils ouvrent une fenêtre pour menacer Marie-Eve avec les 2 chiens. Celle-ci constant que les deux animaux ne montrent pas de signe d’agressivité, s’adresse à l’homme. L’agresseur saisit alors les montant de la portière du véhicule dans lequel il se trouvait, prend son élan et assène un violent coup de pied en plein visage à sa victime. Marie-Eve se retrouve projeter au sol complètement sonnée par la violence du coup. L’homme continuera de s’acharner sur Marie-Eve, toujours étendue sur le sol, en lui portant plusieurs coups de pieds au visage. Malgré la peur, Claire sort du véhicule et tente de s’interposer mais se retrouve à son tour attrapée violemment par l’homme et par la femme qui la tire agressivement par les cheveux, la mord à la main, le griffe au dos et la roue de violemment coups poings à la tête. Elle est ensuite jeté par terre et fini ainsi par se dégager pour porter secours à sa conjointe qui, toujours au sol, recevait des coups de pieds au visage.
Malgré la douleur, Marie-Eve parvient à reprendre ses esprits et remarque sa compagne ensanglantée se fait à son tour servir des coups de poings et des coups pieds par les deux agresseurs en même temps. Elle décide à son tour d’intervenir et tente d’immobiliser l’agresseur. C’est alors que la conductrice de la Clio saisit violemment Marie-Eve par les cheveux et tente de l’étrangler à l’aide de la chaîne autour du coup de la victime. Claire intervient à son tour et permet à Marie-Eve de se dégager qui en profite pour immobiliser l’homme au sol. La fatigue et la douleur conduise la victime à relâcher son étreinte. L’homme en profite à son tour pour se dégager avant de porter un coup violent au visage de Marie-Eve, puis lui mettre plusieurs doigts dans la bouche et de la traîner sur le sol.
Malgré une agression proférée en plein après-midi et la violence de la scène qui s’est déroulée devant de nombreux passants, personne n’a trouvé bon d’intervenir pour secourir les victimes ! Les deux jeunes femmes se sont senties démunies, livrées en pâture devant une foule qui leurs disait de rentrer dans leur pays, et terriblement angoissées à l’idée de ne pas pouvoir ce sortir du lynchage en règle qu’elles subissaient sous les yeux de leurs jeunes enfants traumatisés par la scène et hurlant de terreurs !
Les agresseurs continuent de s’acharner sur les victimes qui doivent leur salue au hurlement poussé par les victimes demandant aux passants d’appeler la police. L’un deux fini par répondre que l’appel est passé. Un scooter conduit par un autre individu surgit alors de nulle part, s’arrête à la hauteur d’un des agresseurs et l’enjoint de monté à l’arrière avant de s’adresser à la conductrice de la Clio pour l’inviter à prendre la fuite « go, go, go ! ». Les auteurs parviennent donc à prend la fuite avant l’arrivée de la police appelée sur les lieux.
À cause de leur état physique, le traumatisme et la peur extrême des victimes, Marie-Eve et Claire sont conduites en ambulance par les pompiers à l’hôpital Bichat de Paris qui délivrera un premier certificat initiale des blessures !
Jeudi 2 août, les victimes ont déposé plainte au commissariat du Vème arrondissement de Paris et ont transmis aux forces de l’ordre le numéro de plaque minéralogique des auteurs de l’agression. Elles seront examinées par la médecine légale vendredi 3 août.
La Lesbian & Gay Pride Montpellier LR exige que les auteurs soient identifiés, interpelés et traduits en justice sans délai. Nous demandons au Parquet de Paris de se saisir de cette affaire d’une violence haineuse, xénophobe, transphobe et lesbophobe afin que les coupables ne restent pas impunis et soient sanctionnés à la hauteur de la gravité de leurs actes. Nous attendons également que soient identifiées les personnes ayant assistées à cette agression et qui n’ont pas trouvé utile d’apporter assistance aux victimes. Nous ne pouvons accepter que de tels actes puissent se dérouler en toute impunité, aux yeux de tous, et au détriment d’un devoir de solidarité, de civisme et d’assistance.
De telles agressions barbares n’ont pas de place dans une société civilisée. La Lesbian & Gay Pride Montpellier Languedoc-Roussillon suivra avec beaucoup d’attention les avancées de cette affaire révoltante et met en garde contre toute tentative de classement sans suite de ce dossier, et ce au-delà du retour au Canada des deux victimes.
Marie-Eve et Claire souffrent de nombreuses blessures et hématomes, sont terriblement affectées d’avoir été victimes d’une telle sauvagerie, devant leurs enfants, sans intervention extérieure, sont blessées dans leur identité, et en état de choc. Les enfants sont traumatisés, apeurés, et ont passé la nuit à pleurer. La famille attend désormais avec impatience de rentrer chez elle, au Québec.
La Lesbian & Gay Pride Montpellier Languedoc-Roussillon salue le courage de Marie-Eve, Claire et leurs enfants. Nous leur renouvelons notre profonde amitié, et notre soutien. L’association restera plus que jamais à leurs côtés. Nous poursuivrons notre collaboration avec notre homologue Fierté Montréal Pride avec laquelle nous assurerons le suivi de cette affaire. A l’heure où la France semble sur la voie de l’égalité, il est grand temps que le gouvernement mettent en œuvre un plan ambitieux de lutte contre toutes les discriminations, sensibilise les forces de l’ordre et personnels hospitalier au traitement et à l’accueil des victimes, et demande aux juges de faire preuve de tolérance zéro.
Discrimination = Crime de la différence !
APPEL A TEMOIN : nous demandons que toute personne ayant assistée à cette agression ou disposant d’éléments, de contacter l’association au 06 76 31 36 31 ou le commissariat de police du Vème arrondissement afin d’aider la police à identifier les auteurs de cet agression.
L’équipe de la LGP Montpellier LR